Le Coin du Docteur

 

Sport: Facteur d'équilibre de la santé mentale

Le sport, facteur d’équilibre de la santé mentale


Le sport contribue à la préservation de ses capacités mentales.

L’anxiété


De nombreuses études ont révélé que la pratique d’une activité physique est associée à une diminution de l’anxiété et à ses indicateurs physiologiques.

 

 

 

 

La dépression

  • De nombreuses analyses effectuées entre 1990 et 2006 montrent que la pratique d’une activité physique régulière entraine une prévention et une diminution du niveau de la dépression.
  • Cette diminution est visible sur les dépressions de niveau modérée.

Le sport doit pouvoir être proposé dans la prise en charge de la dépression

Sans pour autant remettre en cause les différents traitements de la dépression (médicamenteux, thérapie analytiques, comportementales…), les auteurs de l’expertise de l’Inserm précisent que « l’activité physique devrait pouvoir être proposée dans toute prise en charge de la dépression. »

Source : Santé medcine.net


 

Sports de santé :

 

leurs bienfaits psychiques

 

Les sports de santé valent tout autant

pour la santé mentale

 

Le mot  bien-portant exprime le sentiment, habituel chez le sportif, de promener avec assurance un corps alerte, bien dans sa peau.
C'est la plus économique des techniques de relaxation et de défense contre les stress, autrement dit contre les contraintes désagréables éprouvées au quotidien.

Le déplaisir et le plaisir attachés aux sports de santé sont-ils suspects ?
Sera-t-on suspect de masochisme parce qu'on aime les durs efforts ?
La réponse est qu'au contraire un plaisir se développe chez le sportif entraîné, au bout d'un quart d'heure à une demi-heure d'effort .

A son tour, ce plaisir le rend-il suspect d'être un drogué ? Quand des sportifs sombrent dans l'excès, jusqu'à éprouver une sorte de dépendance, il s'agit alors de sport de compétition et non plus de sport de santé.

Voir Sport: de dérapages en tête-à-queue

 

Chez les anxieux et les insomniaques, les médicaments s'épuisent vite et leurs effets secondaires ne sont pas négligeables. Les sports de santé permettent de réduire leurs doses ou d'en réserver la prescription aux cas les plus extrêmes.
Ces sports ne diminuent pas seulement la tentation du tabac, mais aussi celles de l'alcool et des drogues illicites.
Chez les alcoolo-dépendants après sevrage, le sport réduit l'anxiété et il réduit le fréquence des rechutes (Vanderheyden).
Chez les agressifs, les sports servent-ils d'exutoire au point d'être des sports de santé psychique  (Scotto) ?

Chez les moroses, les petits déprimés et chez les personnes inhibées dans leurs contacts sociaux ou professionnels, les bienfaits sont similaires. Les réussites sportives sont très utiles pour restaurer l'estime de soi. Elles sont un tremplin de reconnaissance sociale. Chez les adolescents, la dépression, le désespoir et les comportements suicidaires sont en raison inverse des activités physiques (Taliaferro). Le narcissisme ne devient démesuré que chez les champions, c'est-à-dire chez ceux qui sont sortis du cadre des sports de santé.

La prévention du suicide passe-t-elle par le sport ? C'est l'objectif du programme scolaire australien Sports Challenge. Le basket-ball et d'autres sports y servent de tremplin pour développer le savoir-vivre : surmonter le stress, se fixer des buts réalistes, résoudre les problèmes et conflits, renforcer les liens familiaux et communautaires, demander aide aux adultes en cas de besoin et, par ces réussites, gagner la confiance en soi.
Ce programme a été appliqué durant 18 heures à des milliers d'enfants repérés comme étant "à risques", c'est-à-dire ayant manifesté une piètre estime d'eux-mêmes, des sentiments d'infériorité, de honte, de culpabilité ou d'incertitude identitaire. Au terme du programme, qui a beaucoup plu, on a évalué s'ils se sentaient mieux avec : eux-mêmes, les autres, l'école et la famille.
L'amélioration moyenne a été estimée à 44% chez les enfants âgés de 6 à 11 ans et à 18% entre 12 et 16 ans. Elle a été durable. Les progrès ont été plus marqués à Singapour qu'en Australie, où l'éducation vise moins l'excellence académique. Ainsi, le Défi sportif a réduit les symptômes annonciateurs du suicide chez des enfants prédisposés (Tester). Quant à savoir si l'incidence des suicides ou des tentatives s'en trouve diminuée, il reste à entreprendre des essais comparatifs.

On peut se moquer de la maniaquerie de certains sportifs, par exemple dans leurs préparatifs. Ce serait oublier que les défenses obsessionnelles sont les meilleures qui soient, quand elles fonctionnent bien. Provisoirement, respectons-les.

Le grand âge expose au repli sur soi. La convivialité sportive est alors bienfaisante.

Chez l'enfant, bien des sports améliorent la coordination dans le temps et l'espace, ainsi que le respect des règles et des autres. La concentration et les résultats scolaires sont nettement meilleurs quand le programme hebdomadaire comprend cinq heures de sport.
Les responsables des programmes le savent-ils tous ?
Dommage que l'on n'ait pas recherché si c'est pareil chez les adultes rivés à leurs bureaux.

En somme, répétons le dicton scandinave :
Personne n'est en assez bonne santé pour se permettre d'être sédentaire.
C'est tout aussi vrai pour la santé mentale que pour la santé physique.

Pour les finances de la Sécurité Sociale et des compagnies d'assurances, les bienfaits physiques et psychiques des sports de santé compensent-ils les méfaits des sports de compétition ? Il serait temps de le calculer.

Reconnaissons que les sports de compétition ont eux aussi des bienfaits psychiques, notamment de développer l'esprit d'équipe chez les adolescents.
Les sportifs télégéniques nous offrent souvent de la beauté.
Oserai-je dire qu'ils font un art, un art figuratif ?

Les Jeux font vibrer à l'unisson de la communauté humaine et des communautés nationales.

En France, les sports collectifs sont un puissant facteur d'intégration sociale.
Chacun vérifie que le jeu, comme le reste de la vie, n'est possible qu'en respectant les autres et des règles. Ce d'autant plus que les parents s'investissent judicieusement et qu'il fait bon vivre dans l'équipe.
Cet avantage est probablement prioritaire pendant une courte période de l'adolescence, tandis qu'ensuite la préférence nous paraît due aux sports de vie saine.

 

 


 

 

Pourquoi faire du sport ne fait pas maigrir

 

 lu_lu, Flickr, CC

Vous avez quelques kilos à perdre. Cela ne sert à rien de prendre un abonnement à la salle de gymnastique la plus proche ou de courir 45 minutes deux fois par semaine. Un nombre grandissant d'études cientifiques très sérieuses prouvent que si l'exercice physique a des effets bénéfiques sur la santé, il ne sert à peu près à rien pour perdre du poids. Le Guardian met en garde ses lecteurs, tout comme l'avait fait il y a quelques mois le New York Times. Cela va à l'encontre de nombreuses idées reçues et même des programmes gouvernementaux de santé publique dans la plupart des pays souligne le Guardian. Nous avons presque tous intégré le fait que pour être en forme et svelte, cela demande de sérieux efforts et que les heures de sports auront une rétribution. Erreur. L'exercice a un impact négligeable sur la perte de poids. La Mayo Clinic, un établissement de recherche médicale américain à but non lucratif, souligne que «de nombreuses études ont montré aucune ou une très faible perte de poids avec seulement de l'exercice» et «qu'il est très peu probable que l'exercice permette à court terme une perte de poids équivalente à celle obtenue avec un changement de régime alimentaire».

La plupart d'entre nous ont compris la mécanique basique du gain et de la perte de poids: vous mettez de l'énergie dans votre corps (des calories) via l'alimentation et vous dépensez cette énergie par de l'activité. Tout ce qui n'est pas brûlé est stocké et donc transformé en gras. Malheureusement, les mathématiques ne sont pas en notre faveur. «En théorie bien sûr, il est possible de brûler plus de calories qu'on en consomme», explique le docteur Susan Jebb du Medical Research Council britannique. «Mais il faut faire bien plus d'exercice que la plupart des gens imaginent. Pour brûler 500 calories, cela demande typiquement plus de deux heures de vélo et cela correspond aux calories de deux beignets.»

Le sport n'est tout simplement pas un bon moyen pour maigrir à moins d'avoir un programme d'entraînement d'un athlète préparant les Jeux olympiques. «C'est une pure question de mathématiques», explique le professeur Paul Gately de la Carnegie Weight Management institution. «Si vous voulez perdre 500 grammes de graisse, cela nécessite de courir 100 kilomètres. Mais si vous voulez le faire grâce à la diète, vous avez seulement besoin de sauter un repas...»


Source : Slate



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