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CLUB  DE RANDONNEE PEDESTRE DE NORD FOIRE

 

Siège social : Nord Foire Extension-villa N° 37/38


                        Tél. : 77 301 31 06


LA TENUE DU RANDONNEUR

 

D'ABORD LES PIEDS ! Les chaussures

aDe bonnes chaussures de marche constituent incontestablement l'achat prioritaire... De la juste estimation de l'usage prévu (forme de randonnée, nature du terrain traversé, conditions climatiques probables) découlera, dans un premier temps, le choix du type de chaussure le mieux adapté. Il est évident que selon le but poursuivi - petites randonnées sportives d'une journée en plaine, ou longues randonnées itinérantes en altitude, par exemple - le choix ne se portera pas sur la même gamme de produits.

• Les chaussures de promenade et petite randonnée privilégient le confort, avec leur tige basse ou mi-haute, leur relative légèreté. Elles sont généralement en toile épaisse, plus rarement en cuir. Certaines sont dotées de membranes intérieures imperméables et « respirantes », autrement dit qui évacuent la transpiration.

PEUT-ON RANDONNER EN CHAUSSURES DE TENNIS?
Oui, on peut toujours... à condition d'apprécier de marcher la cheville non tenue dans des pierriers, de glisser dès qu'il y a une pente, d'avoir les pieds trempés par temps humide ou pluvieux, de pouvoir compter, au bout d'une heure de marche, tous les cailloux du chemin sous la plante des pieds, de transpirer abondamment... En résumé, la marche en chaussures de tennis ne peut excéder de courtes promenades.
Remarque : ne pas confondre chaussures de tennis et chaussures spécifiques à la course en montagne "trail running". Ces chaussures généralement sans tige, sont très techniques, légères avec semelles sur "coussin d'air", très adhérentes au sol.

COMMENT BIEN ESSAYER SES CHAUSSURES ?
• Les essayages sont à effectuer de préférence en fin de journée, lorsque les pieds sont un peu gonflés, fatigués et sensibles, autrement dit dans une situation proche des conditions réelles de randonnée.
• Ne pas hésiter à tester plusieurs marques pour trouver le « chaussant » qui vous con¬viendra : tout n'est pas qu'une question de pointure !
• Le pied droit et le pied gauche étant rarement identiques, il est indispensable d'essayer les deux chaussures ensemble.
• Quelques trucs pour choisir la bonne pointure :
- Commencer par enfiler des chaussettes de randonnée à bouclettes.
- Glisser le pied le plus en avant possible dans la chaussure délacée, jusqu'à ce que les orteils touchent le bout. L'espace libéré derrière le talon doit correspondre à la largeur d'un doigt.
- Une fois la chaussure correctement ajustée et lacée, s'assurer que les talons sont bien maintenus, sous peine d'ampoules et d'irritations.
- Les orteils doivent être à l'aise, ne pas être compressés ni buter contre le bout avant de la chaussure, même dans les mouvements simulant une descente.
• Chaussures aux pieds, se promener dans le magasin en variant les mouvements : monter et descendre un escalier, grimper sur un banc ou sur un tabouret, etc.
• Une fois fait le bon choix, ne jamais partir en longue randonnée avec ses chaussures neuves, mais prendre le temps de les « casser », c'est-à-dire de les faire à son pied, en les portant chez soi, dans le jardin, puis durant de courtes promenades.

•Pour le tout-terrain et le trek, des chaussures à tige haute, tout cuir ou mélange toile et cuir, à semelles plus épaisses et amortissantes, sont recommandées.
• Pour les randonnées en montagne, en milieu humide ou parfois enneigé, l'attention doit être portée sur des chaussures à tige haute, très imperméables, aux rebords conçus pour la fixation de crampons.
•Il existe des chaussures spécifiques pour les pays chauds. Très légères, elles ne conviennent cependant pas pour de longues randonnées.

Quels que soient l'objectif et les options retenues, il faudra veiller, lors de l'achat,
à ce que les chaussures présentent les qualités essentielles suivantes :
• Assurer une bonne adhérence au sol
Fondamentale pour la sécurité du randonneur, cette fonction d'adhérence est remplie par le cran-tage, plus ou moins marqué, dessiné sous les semelles. En terrain varié, accidenté ou pentu, une semelle de qualité évitera au randonneur de glisser sur des cailloux ou dans l'herbe mouillée.
• Garantir un bon maintien du pied et de la cheville.

En assurant une plus ou moins grande rigidité, plusieurs facteurs contribuent à stabiliser latéralement le pied : la hauteur de la chaussure sur la cheville (tige basse, demi-haute ou haute), le matériau employé, le type de montage de la chaussure. Dans une descente surtout, mais aussi déjà sur terrain plat, le pied et la cheville du ran¬donneur sont soumis aux inégalités du sol et à des ten¬sions brutales. Le maintien de la cheville devient d'autant plus nécessaire que le terrain est accidenté. Certaines chaussures sont équipées pour offrir un laçage rapide et autobloquant sur le cou-de-pied, ce qui permet d'ajuster et de sécuriser le serrage. En terrain rocheux, dans les pierriers, une protection des malléoles contre les chocs est aussi appréciable.

LES CHAUSSETTES

aLoin d'être secondaire, le choix de bonnes chaussettes de randonnée a son importance. En effet, malgré de bonnes chaussures, le fait de marcher avec des chaussettes standards ou inadaptées peut s'avérer très vite handicapant, avec notamment l'apparition d'ampoules ou de gênes spécifiques. Parmi les modèles à éviter, on peut citer les chaussettes dites de sport bas de gamme, ou sans talon préformé, en acrylique, ou encore les modèles à côtes, souvent irritantes à terme. Privilégier la bouclette... Pour la pratique de la randonnée, le haut de la chaussette doit être ajusté au mollet, sans comprimer la circulation san¬guine.
La composition sera choisie en fonction de l'usage prévu, de la commodité et du confort souhaités :
o Le coton apporte douceur et résistance à l'usage. Il a pour inconvénient de mal évacuer l'humidité et de sécher lentement, ce qui peut être gênant en randonnée de plusieurs jours.
o Les nouvelles fibres synthétiques à base de polyester évacuent efficacement l'humidité et sèchent rapidement, ce qui est un facteur non négligeable pour une randonnée itinérante. Bien adaptées aux chaussures dotées de membranes intérieures dites respirantes, certaines comportent d'autres fibres de type Élasthanne®, Lycra*, etc. qui améliorent leur souplesse et leur maintien.
o La laine est chaude, mais a le désavantage de garder l'humidité.
o Les mélanges coton/fibres polyester ou laine/fibres polyester, en associant différentes qualités, représentent un bon compromis.
D'autres types de chaussettes existent : agréables pour leur confort, les chaussettes doubles risquent cependant de sécher lentement et de s'abîmer plus facilement. D'autres produits valent la peine d'être essayés comme les chaussettes anatomiques droite et gauche, les chaussettes ayant subi un traitement antibactérien pour les pieds ayant tendance à transpirer !

LES VÊTEMENTS

aDepuis quelques années, la mode s'est emparée de l'acti¬vité nature/randonnée et l'offre dans les rayons s'est multipliée, s'affichant partout, à la campagne comme en ville. Il ne faut cependant pas tout confondre, et savoir distinguer la tenue confortable et décontractée, de l'équipement pratique et polyvalent. Pour la randonnée, vous gagnerez un réel confort en choisissant des vêtements dotés d'un minimum de technicité, choisis dans la gamme dite des vêtements de montagne.
Le corps du randonneur a deux ennemis : lui-même - sa propre chaleur et l'humidité dégagées lors de l'effort - et les conditions climatiques extérieures. On peut être aussi bien trempé par sa propre transpiration que par une bruine persistante ou une violente averse. Les fibres synthétiques modernes sont maintenant véritablement performantes : elles permettent de conserver la chaleur tout en évacuant l'humidité. Elles sont imperméables et respirantes, légères et robustes...
Le système dit des 3 couches
Devenu fondamental dans l'habillement pour la pratique des activités de nature, ce principe multicouche se déclinera selon les conditions climatiques dans lesquelles on se trouve.
• Le sous-vêtement porté sur la peau (important) a pour fonction d'offrir une certaine protection thermique et surtout d'absorber et d'évacuer la transpiration. Tout cela est rendu possible aujourd'hui par les chemises ou tee-shirts en fibres synthétiques qui présentent aussi l'avantage de sécher rapidement. Il vaut mieux renoncer aux sous-vêtements de coton qui respirent mal et gardent la sueur.
• La deuxième couche conserve la chaleur : pull, sweat ou veste polaire. Comparativement à la laine, les fibres polaires sont plus respirantes, légères et d'un séchage facile. En revanche, sauf conception spécifique, elles sont inefficaces face au vent et ne sont pas imperméables. Elles sont plus ou moins chaudes selon leur grammage, de 100 g/m2 à 300 g/m2.
• Le vêtement imperméable et coupe-vent constitue la troisième couche. Quoique économique et léger, le classique coupe-vent de type K-Way* ne convient pas pour la randonnée : il ne restera imperméable sous la pluie que durant une demi-heure au maximum, et se révélera vite un vrai sauna dans l'effort car il n'est pas respirant. Les coupes-vent avec enduction (enduits) sont un peu plus performants et solides, et des renforts aux épaules peuvent améliorer leur imperméabilité.

Les bâtons de marche

Les bâtons contribuent à soulager les jambes à la montée - et plus encore à la descente - à amortir les chocs et à faire participer activement les bras au mouvement cadencé de la marche. La plupart sont télescopiques (d'où l'importance, dans le choix du matériel, de la fiabilité du système de serrage) et dotés de rondelles interchangeables en fonction du terrain, ce qui les rend utilisables pour la pratique de la raquette à neige. Privilégier les modèles équipés d'amortisseurs de choc améliore le confort de la marche.

ÉQUIPER LES ENFANTS

Les enfants grandissant vite et marchant relativement peu, on peut avoir la tentation de ne pas les équiper spécifi¬quement pour la randonnée. Une paire de bonnes tennis, à la semelle assez épaisse et crantée pourra effectivement suffir pour marcher épisodiquement une heure sur de bons chemins. Au-delà, il vaut mieux équiper l'enfant de véritables chaussures de marche et d'un vrai sac à dos avec un dos rembourré et une sangle ventrale. Il aura aussi besoin de vêtements de protection efficaces contre le froid et la pluie et de bonnes lunettes de soleil.

Extrait du guide pratique du randonneur.

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